Nidhi Saha, BDS

Santé reproductive compromise associée à des quartiers socio-économiquement défavorisés

Une étude récente publiée dans Réseau JAMA ouvert ont constaté que les femmes résidant dans des quartiers défavorisés sur le plan socio-économique aux États-Unis (É.-U.) avaient des chances modérément plus faibles de concevoir sans traitement de fertilité.

Étude : Association entre le désavantage du quartier et la fertilité chez les planificateurs de grossesse aux États-Unis Crédit d'image : Chinnapong / Shutterstock
Étude : Association entre le désavantage du quartier et la fertilité chez les planificateurs de grossesse aux États-Unis Crédit d’image : Chinnapong / Shutterstock

Arrière plan

L’infertilité impose un énorme fardeau économique aux États-Unis et sa prévalence parmi les couples en âge de procréer est de 10 à 15 %.

La fécondité est une mesure qui représente la probabilité de conception d’un couple au cours d’un cycle menstruel. Les facteurs de risque modifiables censés influencer la fertilité sont les changements de mode de vie et de comportement. Récemment, il a été observé que des facteurs structurels, politiques et environnementaux influencent également cette métrique de fécondité.

Sur le plan socioéconomique, l’environnement du quartier englobe des aspects tels que l’accès à l’éducation, le revenu des ménages, l’emploi et la qualité du logement. De nouvelles preuves suggèrent qu’un environnement de quartier socio-économique défavorisé peut affecter les résultats de santé reproductive d’une communauté. Les facteurs confondants associant le désavantage socio-économique du quartier à la fertilité comprennent le stress, la charge allostatique et les niveaux de cortisol.

L’étude

Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective de couples américains tentant une grossesse spontanée visant à établir une corrélation entre la résidence dans un quartier défavorisé et la fécondité. Le classement national et étatique des quartiers défavorisés de l’État a été pris en compte.

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Pendant six années (consécutives), jusqu’en 2019, les femmes en âge de procréer des États-Unis contigus ont rempli un questionnaire, les interrogeant sur leurs caractéristiques sociodémographiques et leur mode de vie, leurs antécédents médicaux et de consommation de drogue et leur santé reproductive.

Dans l’ensemble, 6 356 participantes ont eu 3 725 grossesses au cours de la période d’étude et 27 427 cycles menstruels, dans les 48 États américains.

La plupart des participants étaient des personnes blanches nullipares non hispaniques avec au moins 16 ans d’éducation. De plus, le revenu familial annuel moyen de la plupart des participants était supérieur à celui de la population générale.

Les participants à l’échelle nationale des quartiers défavorisés se sont avérés plus jeunes, avec des niveaux d’éducation inférieurs et un revenu familial inférieur. De plus, le tabagisme était plus courant dans ce groupe et ils étaient moins susceptibles de s’identifier comme des individus blancs non hispaniques.

Les caractéristiques au niveau de l’État étaient cohérentes; cependant, les différences semblaient plus notables. La corrélation de Spearman entre les classements nationaux et intra-étatiques de l’indice de privation de zone (ADI), qui estime le désavantage relatif dans un quartier ou une communauté, était de 0,76. La DJA est associée aux résultats de santé d’une population.

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Il y avait une corrélation inverse entre l’ADI et la fécondité chez les participants résidant dans une région avec un ADI> 60. Le rapport de fécondité (FR) a montré une relation linéaire inverse avec l’ADI tandis que la fécondité représentait des réductions de 19 % et 21 %. comparaison entre les quartiers les plus défavorisés et les quartiers les moins défavorisés, respectivement.

De plus, le classement au niveau de l’État indiquait une relation inverse entre IDA et fécondité parmi les participants résidant dans des quartiers avec IDA > 5. En revanche, lorsque les quartiers les plus défavorisés étaient comparés aux moins défavorisés, le FR représentait 25 %. et 23% de réduction de la fécondité respective.

L’analyse des sous-groupes s’est concentrée principalement sur la classification de l’ADI au niveau de l’État, qui a montré une association inverse de l’ADI avec la fécondité chez les participants dont le revenu annuel du ménage était inférieur à 50 000 $.

De plus, les participantes ayant tenté une grossesse pendant < trois cycles menstruels (au départ) ont montré des résultats similaires, bien que non spécifiques. De plus, la parité des femmes ne semblait pas modifier les résultats, tandis que les participantes avec enfants présentaient des associations inverses moins précises.

De plus, les résultats étaient moins surprenants lorsque des ajustements étaient faits pour la race, l’origine ethnique et le niveau d’éducation. Les résultats globaux semblaient plus modérés après confusion avec le revenu du ménage.

conclusion

Les résultats ont mis en évidence l’association des milieux de quartiers défavorisés sur le plan socio-économique avec une santé reproductive compromise. Les stratégies visant à combler le fossé socio-économique peuvent aider à améliorer la santé reproductive et la fertilité dans ces communautés.

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