Dans un récent Recherche sur les malformations congénitales étude, des scientifiques basés aux États-Unis ont déterminé que l’infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) au cours du premier trimestre de la grossesse n’augmente pas le risque d’anomalies congénitales spécifiques.
Étudier: Premier trimestre COVID-19 et risque de malformations congénitales majeures : Registre international des expositions au coronavirus pendant la grossesse. Crédit d’image : SciePro/Shutterstock.com
Arrière plan
La transmission verticale des virus de la mère au fœtus est un problème de santé majeur, car elle peut provoquer de graves malformations congénitales. Les malformations congénitales sont définies comme des anomalies structurelles et fonctionnelles chez les bébés qui surviennent pendant la grossesse.
Certaines infections virales connues pour causer des malformations congénitales pendant la grossesse comprennent le cytomégalovirus, l’herpès simplex et le virus varicelle-zona. Toxoplasmose gondiiet le virus Zika.
Chez les femmes enceintes atteintes d’une maladie à coronavirus confirmée 2019 (COVID-19), la transmission transplacentaire du SRAS-CoV-2 est considérée comme un événement rare. Cependant, des malformations congénitales peuvent survenir, même en l’absence de transmission transplacentaire. Chez les femmes enceintes infectées par la grippe, par exemple, des températures corporelles anormalement élevées peuvent provoquer des malformations du tube neural chez les bébés.
Dans la présente étude, les scientifiques évaluent le risque de malformations congénitales chez les femmes enceintes qui ont été exposées au SRAS-CoV-2 au cours des 12 premières semaines de grossesse.
Étudier le design
Le Registre international de l’exposition au coronavirus pendant la grossesse (IRCEP) a été utilisé pour évaluer le risque de malformations congénitales. L’IRCEP est une étude de cohorte observationnelle qui a été conçue pour estimer le risque d’adversités périnatales chez les bébés nés de femmes diagnostiquées avec COVID-19.
Des femmes adultes qui avaient été testées ou avaient un diagnostic confirmé de COVID-19 pendant la grossesse ont été inscrites à l’étude IRCEP entre juin 2020 et juillet 2021. Des informations sur l’infection par le SRAS-CoV ont été recueillies.2, les résultats de la grossesse, les malformations congénitales et les risques possibles les facteurs. des participants au moyen de questionnaires en ligne.
L’analyse des malformations a été limitée aux femmes présentant une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par la réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse (RT-PCR) ou un diagnostic clinique de COVID-19 au cours du premier trimestre de la grossesse.
L’étude IRCEP a impliqué plus de 17 000 femmes de 78 pays. L’infection par le SRAS-CoV-2 a été signalée par 1 727 femmes, tandis que 10 235 femmes ont signalé des résultats négatifs au test du SRAS-CoV-2.
Dans l’analyse actuelle, les femmes qui ont terminé le suivi et fourni des informations sur la présence de malformations congénitales ont été incluses. Cela a conduit à l’identification de 92 femmes infectées par le SRAS-CoV-2 et de 292 femmes non infectées qui ont servi de grossesses de référence.
Remarques importantes
L’analyse primaire incluait les femmes inscrites avant la fin de la grossesse, tandis qu’une seconde analyse sensible incluait les femmes inscrites avant le dépistage prénatal des malformations. L’analyse finale élargie a inclus les femmes qui se sont inscrites à l’étude après la grossesse.
L’analyse primaire a révélé que la prévalence des malformations congénitales était de 3,3 % chez les femmes infectées par le SRAS-CoV-2 et de 2,7 % chez les femmes non infectées. De même, une analyse sensible a révélé qu’environ 3 % et 1,2 % des grossesses infectées et non infectées étaient associées à des malformations congénitales, respectivement.
Sur la base de l’analyse élargie, la prévalence des malformations congénitales était de 4,4 % et de 1,8 % chez les femmes infectées et non infectées, respectivement.
Parmi les femmes infectées par le SRAS-CoV-2, trois cas de malformations congénitales ont été identifiés. Cependant, aucun modèle spécifique de malformations congénitales n’a été observé chez ces bébés. Ceci est rassurant, car l’exposition du fœtus à tout type d’agent pathogène est généralement associée à un schéma spécifique de malformations congénitales.
Transcendance
Les résultats de l’étude indiquent que l’infection maternelle par le SRAS-CoV-2 au cours des 12 premières semaines de grossesse n’augmente pas le risque de malformations congénitales chez les bébés. L’étude actuelle se concentre spécifiquement sur les infections au cours du premier trimestre, puisque la plupart des malformations congénitales se développent au cours de cette période.
Étant donné que l’étude a été menée sur un petit nombre de femmes enceintes, les estimations du risque relatif peuvent ne pas être précises. Par conséquent, d’autres études avec des échantillons plus importants sont nécessaires pour comprendre de manière concluante l’impact de l’infection par le SRAS-CoV-2 sur les malformations congénitales.
- Hernández-Díaz, S., Smith, LH, Wyszynski, DF, et coll. (2022). Premier trimestre COVID-19 et risque de malformations congénitales majeures : Registre international des expositions au coronavirus pendant la grossesse. Recherche sur les malformations congénitales. doi:10.1002/bdr2.2070