Dr Liji Thomas, MD

Diabète sucré gestationnel lié à une exposition précoce aux particules avec un IMC élevé

L’incidence du diabète sucré gestationnel (DSG) augmente rapidement dans le monde, affectant une femme enceinte sur six. un nouveau diabète de soins primaires L’étude du journal établit un lien entre cela et un indice de masse corporelle (IMC) élevé avant le début de la grossesse, ainsi qu’une exposition à différents niveaux de particules (PM) d’une certaine taille.

Étude : exposition aux particules en début de grossesse, adiposité avant la grossesse et risque de diabète sucré gestationnel chez les femmes primipares finlandaises : une étude de cohorte observationnelle.  Crédit d'image : Image de la Terre / Shutterstock.com

Étudier: Exposition aux particules en début de grossesse, adiposité avant la grossesse et risque de diabète sucré gestationnel chez les femmes primipares finlandaises : une étude de cohorte observationnelle. Crédit d’image : Image de la Terre / Shutterstock.com

Introduction

Le DG augmente le risque de multiples issues défavorables de la grossesse qui peuvent affecter à la fois la mère et le fœtus. Les femmes qui sont plus âgées pendant leur grossesse, qui sont obèses et dont les antécédents génétiques favorisent le développement du diabète courent un risque accru de DG, en particulier celles des races non blanches.

De plus, des recherches antérieures suggèrent que le risque de DG est plus élevé après une exposition à une contamination environnementale. Plus précisément, la pollution de l’air par des particules inhalables semble être un contributeur probable ; cependant, les associations ne sont pas claires, d’autant plus qu’une gamme de tailles de PM est souvent présente dans un environnement donné.

À propos de l’étude

Dans l’étude actuelle, les PM d’un diamètre allant jusqu’à 2,5 μm (PM2.5) et 10 μm (PMdix) était considéré comme un facteur de risque potentiel de DG. PM2.5 survient lors de la combustion du bois, tandis que les PMdix Il provient du trafic qui soulève la poussière apportée par les véhicules des installations industrielles et du sol.

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Les enquêteurs de l’étude actuelle ont cherché à déterminer si le risque de DG varie avec l’exposition aux PM du premier trimestre chez les femmes en fonction du degré de teneur en graisse corporelle avant la grossesse.

Une cohorte finlandaise d’environ 6 200 femmes ayant accouché pour la première fois entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015 a été évaluée.L’âge moyen était de 28,5 ans avec un IMC d’environ 24 avant le début de la grossesse.

Les concentrations quotidiennes moyennes de PM2.5 et PMdix ils ont également été évalués au cours de cette période pour estimer l’exposition du premier trimestre. Plus d’une femme sur sept dans la cohorte de l’étude a reçu un diagnostic de DG.

Qu’a montré l’étude ?

Les concentrations quotidiennes moyennes de PM étaient faibles, autour de 7,9 μg/m3 pour les PM2.5 et environ 14,5 μg/m3 pour les PMdix. Ces concentrations étaient comparables chez les femmes primipares, quelle que soit la survenue de DG. Fait intéressant, ces taux sont inférieurs aux concentrations moyennes de particules urbaines dans les zones urbaines d’Europe, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au cours du premier trimestre, MP quotidienne moyennedix la concentration et l’IMC avant la grossesse augmentaient indépendamment le risque de DG.”

La concentration quotidienne moyenne de PMdix significativement interagi avec l’IMC avant la grossesse pour augmenter le risque de DG. Cette augmentation a été observée même après avoir tenu compte de l’âge et du tabagisme, malgré le fait qu’environ 20 % des femmes de la présente étude fumaient.

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Aucune interaction n’a été observée entre les PM quotidiennes2.5 concentration et IMC avant la grossesse sur le risque de DG.

Quelles sont les implications ?

La forte prévalence de DG dans cette cohorte dément les concentrations moyennes apparemment faibles de PM. Aucune association n’a été observée entre cette exposition à n’importe quelle taille de PM et le risque de DG au cours du premier trimestre chez ces primipares. En revanche, lorsque la teneur en matières grasses était prise en compte avant la grossesse, ce facteur interagissait avec les PM.dix concentration pour démontrer une association positive avec le risque de DG.

Certaines études antérieures ont montré que l’exposition aux PM est liée à la résistance à l’insuline, au syndrome métabolique et à la dyslipidémie, qui sont toutes des conditions qui précèdent le DG chez de nombreuses femmes enceintes. Même chez les adultes en bonne santé, la pollution de l’air est associée à un niveau d’inflammation plus élevé, évalué par les niveaux de protéine C-réactive (CRP), ainsi que chez les personnes atteintes de diabète et de DG. En fait, la CRP est plus élevée chez les femmes présentant une intolérance au glucose pendant la grossesse.

Chez les animaux, l’obésité due à des facteurs alimentaires augmente l’effet diabétogène de l’exposition aux PM.

Les conclusions de cette étude méritent une analyse approfondie compte tenu des données solides et complètes qui en constituent le fondement. Toutes les femmes en Finlande subissent le test de tolérance au glucose oral standard de 75 g et ont accès à des soins prénatals gratuits. L’enregistrement des naissances et les données météorologiques sont également soigneusement et soigneusement conservés.

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La conception observationnelle de l’étude actuelle exclut la capacité de tenir compte de facteurs potentiellement confondants tels que l’exercice, le sommeil et l’alimentation. Malgré cela, l’étude souligne la nécessité d’intervenir, non seulement dans les soins prénatals, mais aussi dans des domaines tels que la santé environnementale pour réduire le nombre de cas de DG et ainsi améliorer les résultats de la grossesse.

Référence magazine :
  • Laine, MK, Kautiainen, H., Anttila, P., et coll. (2022). Exposition aux particules en début de grossesse, adiposité avant la grossesse et risque de diabète sucré gestationnel chez les femmes primipares finlandaises : une étude de cohorte observationnelle. diabète de soins primaires. doi:10.1016/j.pcd.2022.11.012.

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