Un essai évalue l’impact de deux immunomodulateurs sur la réduction du risque cardiovasculaire chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde

Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde présentent un risque accru de maladie cardiovasculaire (CV), des études indiquant un risque accru d’environ 50 % d’événements cardiovasculaires tels que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Il a été démontré que certains immunomodulateurs (médicaments qui diminuent l’inflammation) réduisent le risque CV dans la population générale.

Des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital ont dirigé un consortium qui a mené un essai clinique randomisé auprès de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde pour évaluer l’impact de deux stratégies anti-inflammatoires. Les 115 patients de l’essai présentaient une activité modérée ou élevée de la maladie malgré le fait qu’ils recevaient de faibles doses de méthotrexate. Les participants ont continué à prendre du méthotrexate et ont été randomisés pour recevoir en plus un inhibiteur du TNF (TNFi) ou de l’hydroxychloroquine et de la sulfasalazine (trithérapie). Les deux groupes ont présenté des réductions statistiquement significatives de l’activité de la maladie et de l’inflammation artérielle, sans différence entre les groupes.

Nos résultats soulignent l’importance de mener des essais cliniques spécifiquement chez les patients atteints de PR plutôt que dans la population générale. Des essais antérieurs dans la population générale ont montré des effets différentiels sur le risque CV entre différents immunomodulateurs, mais dans notre essai, deux stratégies de traitement immunomodulatrices différentes ont produit des réductions similaires du risque CV. »

Daniel H. Solomon, auteur correspondant, Division de rhumatologie, inflammation et immunologie, Brigham and Women’s Hospital

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